Cérémonie du repas

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CEREMONIE du repas

OFFRANDE DE NOURRITURE

Nous faisons une offrande de nourriture au Bouddha Vairocana, au Pur Corps du Dharma,

Au Bouddha Locanatha, au Parfait Corps de Félicité,

Au Bouddha Śākyamuni, au Corps de Transformation doté d’une multitude de manifestations.

A Tathāgata Maitreya, le Bouddha du futur,

A Tathāgata Amitābha, le Bouddha de la Terre Pure,

A tous les Bouddhas des dix directions et des trois ères du temps.

A Maῆjuśrī, le Bodhisattva de la Grande Sagesse,

A Samantabhadra, le Bodhisattva de la Grande Action,

A Avalokiteśvara, le Bodhisattva de la Grande Compassion,

A Mahasthama, le Bodhisattva de la Grande Energie,

A tous les grands Bodhisattvas voués à la protection du Dharma,

Avec la sagesse de Maha PrajñāPāramitā,

Nous offrons la nourriture aux trois vertus et aux six saveurs à tous les Bouddhas, Boddisattvas ,

à la Saṅgha et à tous les êtres sensibles de toutes les sphères du Dharma.

Puissions-nous transformer cette nourriture en joie lors de la méditation et en félicité dans le Dharma.


DON de nourriture au Grand Aigle et aux Esprits Errants

Ô grand aigle Garuḍa aux ailes dorées,

Esprits errants des forêts, montagnes et plaines,

Esprits de famille Rākṣasa,

Nous vous offrons ces sept grains de riz sanctifiés.

Án mục đế tóa ha (7 fois).



Le maitre de cérémonie énonce:

Le Bouddha recommande à la Saṅgha de respecter les Cinq Objets à méditer lors de la prise de nourriture

et de la savourer silencieusement pour ne pas être perturbé mentalement et physiquement.

Dès que les membres de la Saṅgha entendent le son de la cloche, ils devront manger en pleine conscience.

Chacun soulève son bol et toute l’assistance récite

Nous formulons le vœu

 Que tous les êtres sensibles puissent réaliser

l’essence du Dharma

Et méritent cette offrande.

Vœux à formuler en prenant trois cuillerées de riz

Je fais le vœu de cesser toute action négative.

Je fais le vœu de cultiver toute action positive.

Je fais le vœu d’aider tous les êtres à réaliser ensemble l’Eveil.


Cinq objets à méditer lors de la prise du repas :


1.- La nourriture provient de l’offrande des donateurs ayant fourni des efforts innombrables.

2.- J’évalue mes propres mérites de la pratique en vue de me rendre digne de recevoir cette nourriture.

3.- J’accepte cette nourriture afin de pouvoir continuer à œuvrer pour la suppression de l’avidité, de la colère et de l’ignorance.

4.- La prise de nourriture me sert essentiellement à éviter l’amaigrissement et les maladies.

5.- J’accepte cette nourriture dans le seul but de poursuivre ma pratique jusqu’à la réalisation de la Voie.


A la fin du repas,

 tous psalmodient

ERMON SUR LE CŒUR DE LA PRAJÑĀPĀRAMITĀ


Lorsque le Boddhisattva Avalokiteshvara eut pratiqué la prajnaparamita en profondeur, il vit que les cinq agrégats étaient vides et de ce fait, il mit fin à toutes souffrances. Sharipoutra! La forme ne se distingue pas du vide,

le vide ne se distingue pas de la forme.

La forme est le vide, le vide est la forme.

1l en est de même de la sensation, de la conception,

de la formation Karmique et de la conscience. 

Sharipoutra !

L'état originel de toutes les choses est le vide qui n'est ni créé,

ni détruit, ni sale, ni propre, ni accru, ni réduit, ni détruit,

C'est pourquoi, dans le vide : II n'y a ni forme, ni sensation,

ni conception, ni formation karmique, ni conscience.

Il n'y a ni yeux, ni oreilles, ni nez, ni langue, ni corps, ni mental, ni forme, ni son, ni odeur, ni saveur, ni phassa, ni dharma.

Il n'y a ni domaine des yeux,

allant jusqu'à ni celui de la conscience du sens interne.

Il n'y a ni ignorance, ni cessation de l'ignorance,

allant jusqu'à ni mort, ni cessation de la mort.

Il n'y a ni souffrance, ni origine de la souffrance,

ni cessation de la souffrance, ni chemin de la délivrance.

Il n 'y a ni sagesse, ni acquisition de la sagesse.


-Comme il n'y a rien à acquérir,

les Boddhisattvas qui se conforment à la prajnaparamita, constatent que rien ne s'oppose à leur esprit.

Ils ne rencontrent point d'obstacles et n'ont ni crainte,

ni frayeur. Rien qu'en écartant des vaines pensées,

ils finissent par atteindre le Nirvana.

De même, les Bouddhas du passé,

du présent et de l'avenir atteignent l'Eveil parfait en se conformant à la prajnaparamita.

Sachez que la prajnaparamita est la grande formule,

formule de la suprême sagesse, formule sublime,

formule à nulle autre pareille,

formule apte à mettre fin vraiment et infailliblement à toute souffrance.

C'est pourquoi, il faut proclamer cette formule qui s’énonce :


« Gâté, gâté, paragâté Parasamgâté. Bodhi svaha ».


A la fin du repas, nous dédions les mérites à tous les êtres pour qu’ils puissent saisir profondément l’essence des enseignements du Bouddha.


Dédicace après le repas


Au cours des deux repas de la journée, nous pensons aux efforts pénibles des cultivateurs.

Détenant les trois késas, nous songeons aux peines des couturiers et des tisserands. Nous sommes nourris, soignés

et nous disposons d’un lit pour dormir grâce aux efforts de privation des donateurs.

Nous sommes instruits et guidés dans la pratique de la Voie grâce à la bonté aimante de nos Maîtres.

Que tous les donateurs et tous les êtres vivants ou morts puissent agrandir leur champ de mérites,

élargir leur esprit afin de pouvoir réaliser la voie de Bouddha.

Namo Śākyamuni Buddha 


[Toute l’assistance rend hommage]



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